Racines

Nous sommes au mois de juin, période propice pour retrouver cette rivière souvent parcourue par le passé. La chaleur de cette fin d’après-midi est atténuée par la fraicheur de l’eau. A cet endroit, la Bruche se repose, son rythme se ralenti, les roches font place au sable.

Ce calme reposant prête à la contemplation, à la réflexion et à l’admiration de cette nature intacte. C’est aussi un lieu d’apaisement, reflet lointain de ma jeunesse, de ses moments parfois sombres mais aussi heureux.

J’ai essayé à maintes reprises de retranscrire cette quiétude à travers la photographie. C’est en utilisant les techniques d’une époque où la prise de vue et le tirage nécessitaient patience et réflexion que j’ai réussi à m’approprier ce lieu et à le réinterpréter.